Keur Momar Sarr : Une femme mariée victime d’un viol collectif dans le village de Ndimb
Une femme mariée a été victime de viol collectif. Elle a été entrainée dans un trou aménagé à la sortie du village de Ndimb, dans la commune de Keur Momar Sarr, nord-ouest du Sénégal, puis bastonnée avant d’être violée à tour de rôle par trois hommes dont deux mariés. Deux membres de la bande ont été arrêtés et déférés jeudi au parquet de Louga.
Les faits ont eu lieu dans la nuit du 06 au 07 juin dernier. Une dame, très éprouvée, s’est rendue à la brigade de gendarmerie de Keur Momar Sarr. Elle a déclaré avoir été violée par une bande de trois gaillards.
« Je suis une femme mariée et je vis en Mauritanie avec mon mari, mais mes parents sont domiciliés au village de Ndimb. Je suis venue au Sénégal pour rendre visite à mon père. Après avoir quitté l’atelier de mon tailleur, je marchais dans la pénombre pour rentrer au domicile familial. En cours de route, trois solides gaillards m’ont interceptée. Avant même que je ne prenne la fuite, ils m’ont prise au collet avant de m’entraîner dans un trou situé derrière le village », a-t-elle expliqué.
Elle a poursuivi : « ils m’ont maîtrisée solidement au sol avant de commencer à coucher avec moi. Ils se sont relayés sur moi à tour de rôle. Alors, après que tous les trois ont satisfait leur libido, ils ont pris la fuite en m’abandonnant sur les lieux. Je les reconnais tous. Seulement, je ne voulais pas les appeler par leur nom pour éviter qu’ils me tuent après m’avoir violée. Ils habitent tous le village ».
Après avoir reçu le document médical, les hommes du commandant Cissé ont convoqué les trois mis en cause. Deux parmi les bourreaux présumés de la femme d’autrui ont répondu à la convocation. Ils ont été placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet.
Interrogés, ils ont d’abord tenté de nier les faits avant de passer aux aveux. « Quand nous avons vu la dame sortir de l’atelier, nous l’avons suivie. Nous pensions qu’elle n’habitait pas le village. Nous avons fauté et demandons la clémence de la justice ».
Aux dernières nouvelles, rapporte L’Observateur, la partie civile a par la suite retiré sa plainte, mais l’action publique n’est pas éteinte.
Le 3e membre du groupe, le seul célibataire, a pris la fuite. Il est activement recherché.