Reprise de la nouvelle saison : la LSFP durcit les règles sur les clubs professionnels
En perspective du démarrage de la nouvelle saison, la Ligue sénégalaise de Football professionnel (LSFP) a organisé, hier au CICES, une rencontre avec les responsables des clubs pour leur faire part des nouvelles modifications règlementaires et des sanctions en cas d’un non-respect du règlement.
C’est dans une salle presque pleine que la « Journée de restitution et vulgarisation des actes réglementaires » de la Ligue sénégalaise de Football professionnel (LSFP) s’est tenue au CICES, hier (mercredi 10 octobre 2023). Lors de cette rencontre, beaucoup de points importants ont été abordés. L’une des questions qui a le plus attiré l’attention des représentants des clubs était la durée maximale d’un contrat professionnel entre les clubs, les joueurs, et les entraîneurs. Selon la LSFP, les clubs n’ont plus le droit de faire un contrat de plus de 5 ans à un joueur ou à un entraîneur et que les contrats prendront fin le 30 juin de la dernière année du contrat comme dans le monde.
Le nombre de joueurs prêtés est limité
Lors de cette journée de restitution et de vulgarisation, le vice-président chargé des affaires juridiques de la LSFP, Pape Sidy Lô, a aussi fait savoir que le nombre de joueur prêtés sont limités. « C’est toujours bon de clarifier certains points, il n’est plus possible d’avoir plus de 5 joueurs prêtés dans son effectif. Si le nombre n’est pas limité, une équipe peut aligner un 11 de joueurs prêtés. Toujours, sur la question d’un prêt, il n’est pas possible d’avoir un joueur en prêt plus de 2 ans consécutive », a déclaré M. Lô.
Les clubs ont droit à 3 couleurs déclarées et homologuées
Les saisons passées, les clubs du football sénégalais avaient juste droit à 2 couleurs de maillots déclarées et homologuées, mais pour cette saison 2023-2024, ils en auront 3, d’après la LSFP. « Lors de la saison écoulée, les amateurs du football avait assisté à la rencontre US Gorée / Casa Sports où les clubs avaient porté deux couleurs sombres et ce n’était pas beau à voir. Cette année, on a décidé que tous les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 auront droit à 3 couleurs homologuées, sombres et claires. Deux clubs ne peuvent plus jouer avec des couleurs sombres : l’un joue avec des maillots sombres l’autre avec maillots claires. C’est pour faciliter la tâche aux joueurs et aux téléspectateurs », a informé Me Pape Sidy Lô.
Seize ballons identiques lors d’un match
Les ballons n’étaient pas un problème dans le football lors des précédentes saisons, mais cette saison la LSFP a mis l’accent sur le nombre de ballons à mettre en place pour l’équipe hôte. « L’équipe qui reçoit devra présenter 16 ballons identiques : 12 pour le jeu et 4 en réserve, tous mis à la disposition du commissaire avant le coup d’envoi. Ces ballons doivent être réglementaires et identiques, pas des ballons de différente marque cette année. Si c’est Nike, les ballons devront tous être Nike. En cas d’un ballon de moins avant ou en cours de match, l’équipe qui reçoit peut être sanctionnée d’une amende de 200 mille à payer avant son prochain match », a informé Pape Sidy Lô.
Les entraîneurs titulaires d’une licence D privés de banc
La LSFP a tenu également à clarifier sur les entraîneurs autorisés à être sur le banc de touche d’un club professionnel. «On parle du football professionnel, alors il faut faire les choses avec professionnalisme. Pour être sur le banc d’une équipe de Ligue 1 ou Ligue 2, il faut être titulaire d’une licence A, B ou C. La licence D, c’est pour entraîner les écoles de football, alors les titulaires d’une licence D ne sont pas autorisés à rester sur le banc de touche d’un club de football professionnel», a précisé M. Lô.
Des sanctions sévères en cas de pratiques occultes
Cette saison, les amateurs du football local peuvent s’attendre à vivre des rencontres de Ligue 1 ou de Coupe de la Ligue sans assister à des scènes de pratiques occultes. En tout cas, la LSFP a pris des mesures pour éradiquer ce fléau du football sénégalais. Selon l’article 22, «il est interdit aux joueurs, aux dirigeants, aux accompagnateurs même aux supporters de se livrer dans l’enceinte du stade ou aux abords à des pratiques occultes communément appelé «Xong» sous quelque forme que ce soit. Les contreventions à cette disposition doit d’être constatées et signalées par les arbitres, les assistants, le commissaire de match le superviseur de la Ligue pro, chacun en ce qui le concerne, selon sa zone ou sa période d’intervention. Les clubs ou les personnes physiques (joueurs et gardiens) qui feront des pratiques occultes seront sanctionnés d’une amende d’au moins 1 million, suspension pouvant aller de 3 à 6 mois, interdiction de vestiaires ou de banc de touche, interdiction de stade, perte de match, exclusion de compétition, ou restitution de prix ou de titre si c’est lors d’une finale», peut-t-on lire dans l’article 22.
Avec Stades
